Quand l’enfance conditionne la vie d’adulte et l’envie de tuer... Diplômé en édition, Pablo est un jeune Sud-Américain installé en Espagne. Travaillant pour une agence de services d’espionnage, il utilise sa maison d’édition pour couvrir les activités illicites de ses informateurs sans éveiller les soupçons. Vivant confortablement entre Salamanque et Londres, où sont installés sa femme et ses deux enfants, Pablo ne parvient pas à être heureux et vit avec une idée fixe : retrouver un homme qu’il recherche depuis des années et dont il veut se venger. Un jour, alerté par un message lui indiquant que celui-ci va se rendre dans le Sud de la France pour y consulter un médecin, Pablo part aussitôt sur ses traces, s’équipe d’une arme à feu et monte un scénario imparable qu’il compte utiliser pour assouvir sa vengeance. Mais, à la recherche d’un passé qui l’obsède, va-t-il mener à terme sa mission et retrouver une sérénité qui l’a abandonné ? Un récit tout en contraste au plus profond de la noirceur de l’âme. Un thriller v*****t et captivant EXTRAIT La place s’est ouverte devant ses yeux : limpide, fragile dans la lumière rosée qui semblait envelopper les arbres. Sous le jet de la fontaine, on avait placé un récipient de verre avec cinq bouteilles de vin. En les regardant, Pablo ressentit une enivrante sensation de fraîcheur. Il imagina qu’il s’asseyait à l’une des tables et demandait qu’on lui servît une de ces bouteilles ; il imagina qu’en la buvant tout entière et avec la plus grande lenteur, cette couleur, cette luminosité soyeuse le rendrait léger comme une bulle de savon qui descendrait vers le sol empierré. « Mais je dois être très attentif, comme un chat, quand il entend le battement d’ailes d’un oiseau qu’il ne peut pas encore voir. » A PROPOS DE L’AUTEUR Juan Carlos Méndez Guédez est un auteur vénézuelien né à Barquisimeto. Diplômé en littérature sud-américaine à l’université de Salamanque (Espagne), il est l’auteur de près d’une vingtaine d’ouvrages dans son pays. En 2013, les libraires du Venezuela décernent à sa nouvelle Arena negra le prix de Livre de l’année. Ses œuvres, empreintes de sentiments liés à l’exil, au départ et au déracinement, parlent aussi d’amour.
Trois personnages, que tout semble opposer, voient leur destin soudainement lié. Trois personnages aussi différents que possible, par le fait d'un hasard que seule une fiction rondement menée sait construire, voient leurs destins soudain liés, dans une Madrid très actuelle. Henry, écrivain hispano-américain en quête acharnée de la Grande Œuvre, ne parvient pas à écrire. Simao, son compatriote, jeune homme exilé avec sa famille à la suite d'une cascade de déboires économiques, est à la recherche désespérée d'un emploi. Et Alejandro, brillant entrepreneur canarien, est taraudé par le désir de se libérer de sa tendre épouse. Comment leurs vies vont-elles se retrouver imbriquées dans une histoire commune trépidante et cocasse dans laquelle le cynisme et le rire féroce le disputent à la tendresse et à l'humanité ? Un roman surprenant, à l'écriture incisive et pleine d'humoir noir, à découvrir sans plus attendre ! EXTRAIT Henry ne désirait pas tomber sur Silvio avant la dernière minute. Il demanda son petit-déjeuner par téléphone mais lorsqu’il vit le plateau avec les œufs, le jambon et les toasts, son estomac se serra comme une boule de billard. Il décida qu’il lui fallait respirer un peu d’air frais. Il passa une chemise en lin, un pantalon en laine et il descendit dans la rue. Il s’arrêta un bon moment face au rond-point. Le bruit de la fontaine lui plut. Il lui sembla qu’un petit arc-en-ciel clignotait au fond de l’eau. Il traversa la rue. Il entra dans un bar. Il commanda un jus d’orange et but quelques gorgées. Son estomac tressaillit, inquiet, mais il supporta l’épreuve. Un homme avec une batte de base ball s’installa à sa droite et commanda plusieurs sandwichs. Henry fit à peine attention à lui. À sa gauche, un autre homme avec une cravate où était imprimée une petite chauve-souris demanda un café. Notre protagoniste regarda le dessin de l’animal. Il trouva ce motif sympathique. Où pouvait-on bien en vendre ? Elles avaient l’air d’être fort coûteuses. Il pouvait s’en acheter une douzaine. Quand il décida de sortir, Henry se trouva à la porte avec les deux hommes. Celui à la cravate le toisa et le repoussa d’un coup d’épaule. Minable, pensa Henry, mais il n’ouvrit pas la bouche pour protester. L’autre avec sa batte lui passa devant aussi et quand Henry voulut se hâter de sortir il prit le bout de la batte en plein sur les lèvres. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Un roman satirique qui scanne l'absurdité de la vie de ses personnages et la beauté de leur imperfection. - Mero, Babelio À PROPOS DE L'AUTEUR Juan Carlos Méndez Guédez (Barquisimeto, 1967) réside actuellement à Madrid, ville qu'il a choisi d'habiter après avoir quitté son Venezuela natal pour suivre un doctorat en Littérature hispano-américaine à l'université de Salamanque. Son œuvre d'écrivain des deux continents, primée à plusieurs reprises, compte aujourd'hui plus d'une quinzaine de romans, livres de contes et de nouvelles qui abordent les thèmes du déracinement, de l'éloignement, de l'amour dans une prose imprégnée de lectures péninsulaires et hispano-américaines.
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