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Le jour de ma jalousie

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Claudio et Jeanne se sont mariés, il y a plus de 20 ans. Claudio est un gestionnaire et Jeanne elle, est comptable dans leur entreprise familiale. Ils ont eu un seul fils qui s’appelle Armel qui vit en France. Quand Jeanne avait 15 ans, elle a été violée par des malfrats qui ont cambriolé leur maison et avaient emporté beaucoup de leur richesse. La femme de ménage était la seule personne présente dans la maison, car les parents de Jeanne étaient en voyage. Malheureusement, elle a été tuée par ces malfrats, car celle-ci tentait de sauver Jeanne de leurs mains. Jeanne, après avoir été violée tombera enceinte. Les parents de Jeanne ont décidé que Jeanne garde la grossesse. Ils ont pris soin d’elle et de la grossesse jusqu’à terme. À la naissance, les parents de Jeanne lui ont automatiquement retiré le bébé afin qu’elle puisse continuer ses études. Des années se sont écoulées, mais Jeanne n’a plus jamais revu son enfant nommé Diane, malgré toutes ses tentatives de la retrouver. Jeanne n’arrêtait pas de se plaindre d’elle auprès de son mari. Pour faire plaisir à Jeanne et lui montrer combien il l’aime, Claudio engagera un détective privé qui retrouvera finalement Diane à l’extérieur. Elle était devenue un enfant de rue et était enceinte. Claudio ne dit rien de tout ceci à sa femme, car il réservait cette belle surprise pour leur vingtième anniversaire qui s’approchait. Avant de prendre le vol pour ramener Diane, Claudio dit simplement à Jeanne qu’il partait pour régler un problème d’ordre professionnel. Jeanne était impatiente pour accueillir son mari à son retour, car son absence crée déjà un grand vide elle. Elle réservait un accueil surprenant pour son cher mari vu que son arrivée coïncidait avec leur anniversaire de mariage. Le jour-là, elle était allée acheter du vin au supermarché quand Claudio et Diane avaient descendu. Diane étant enceinte et presqu’à terme, le voyage l’a complètement affaibli. Pour cela, Claudio l’a installé dans la chambre et s’est rendu à la pharmacie pour lui chercher quelques médicaments quand Jeanne arrivait à la maison avec le vin. Prise de jalousie à la vue de Diane dans leur salon, Jeanne la bombardait de questions auxquelles Diane répondait très impoliment et l’exhortait d’attendre gentiment Claudio pour explication. Les bruits de Jeanne mettant mal à l’aise Diane au point où elle décide de monter les escaliers afin de rejoindre la chambre que l’a montrée Claudio, au cas où elle aurait envie de se coucher. Pensant qu’elle était enceinte de Claudio et prise de fureur face à l’impolitesse de Diane, Jeanne voulait coûte que coûte la corriger. Elle tira Diane des escaliers, qui, épuisée, perd d’équilibre, glisse, tombe puis perd connaissance. Escortée à l’hôpital, Diane perdra d’abord son bébé puis mourra par la suite. Après avoir découvert que Diane était cette enfant qu’elle a tant cherchée et tout ce plaisir que son mari l’avait réservé, Jeanne planifia de se suicider. Elle a préparé une coupe de thé empoissonnée qu’elle voulait prendre quand la police, saisi de la nouvelle débarque et l’amena au commissariat. Claudio ne sachant pas à qui se confier appellera son fils et lui expliquera toute la situation. Armel décidera alors de descendre au pays pour prendre la situation en main, car il est un spécialiste du droit. Et ce fut le début de tous les problèmes de cette famille.

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Chapitre 01 : La chute fatale
Je m'appelle Jeanne. Je suis unie à Claudio depuis de nombreuses années déjà. Claudio, cet homme affable et délicat, offre à notre histoire une tendresse infinie. En union, nous avons engendré un ravissant garçon répondant au nom d'Armel. Nous l’avions eu avant de notre mariage. Une fois son baccalauréat en poche, nous avons pris la décision de l’envoyer à Paris pour continuer ses études. Nous avions une domestique qui s’appelle Ana, mais suite à quelques problèmes, je l’ai renvoyée et recruté une autre qui se nomme Clara. Jusqu'à présent, moi et mon mari n'avions jamais été confrontés à d'autres dissensions que celles courantes et inévitables au sein d'un couple. Mais ma jalousie, tel un poison insidieux, m'a malheureusement poussée à traverser les limites de l'impensable. Il y a de cela un mois, mon époux, tout pressé, est rentré du boulot. Il devait effectuer un voyage de toute urgence, car notre entreprise à l'extérieur, dans son besoin inhérent, sollicitait impérieusement sa présence. Les employés sur place ne parvenaient pas à mener à bien leur mission et il lui incombait d'intervenir pour rétablir l'ordre et la sérénité. Tels furent ses sages paroles avant de prendre son envol. Ainsi parti, il me laissa en solitude. Ici, je poursuivis vaillamment mon travail quotidien, celui d'accompagnatrice fidèle en qualité de comptable dans notre entreprise familiale. Claudio devait initialement regagner chez nous dans deux semaines, tel était notre plan. Mais malheureusement, le destin en avait décidé autrement, car ce problème se révéla bien plus coriace que prévu. Ainsi, il se trouva contraint de prolonger son absence de deux semaines supplémentaires. Cruelle coïncidence, cela tombait précisément sur le jour de notre anniversaire de mariage, une date chargée d'émotions et de souvenirs enchanteurs. Ce jour-là, je m’étais hâtée de quitter précocement mon travail, animée par l'intention de lui préparer une agréable surprise, car son départ avait engendré un vide béant en moi. En outre, nous devrions célébrer nos vingt ans de vie commune, un événement d'une importance capitale. Je rentrai donc plus tôt que d'habitude, fébrile d'impatience. Les doux moments que nous avons partagés au cours de notre vie commune se sont entremêlés dans mon esprit, faisant naître en moi de fugaces sourires. Accompagnée de notre domestique fidèle, Clara, nous nous sommes affairées en cuisine rapidement, élaborant un plat exquis, le préféré de mon époux d’ailleurs. Afin de donner un nouveau souffle à notre demeure, nous avions entrepris une petite décoration pleine de charme. Bien que nous ne soyons plus un couple de jeunes tourtereaux, je conserve toujours cette manière spéciale de le séduire qui lui est si chère. Il était prévu qu'il se pose à vingt et une heures. Tout était prêt aux alentours de 20 heures, absolument tout, à l'exception d'un détail crucial : le vin, et plus précisément du vin blanc. Il me manquait donc cette précieuse bouteille. Je me suis donc décidée à sortir pour en chercher, dans le supermarché situé non loin de notre domicile. Je lui donnai pour mission au chauffeur d'attendre mon mari à l'aéroport pendant que je prenais un taxi, abandonnant ainsi le reste des tâches à la femme de ménage. Mais sur le chemin du retour, j'ai été prise dans un embouteillage d'une intensité déconcertante. J'étais bloquée dans cette circulation infernale, tout en me perdant dans mes pensées, telle une princesse en détresse. Presque 21 heures et demie sonnait déjà, et heureusement, le chauffeur de taxi a réussi à s'en sortir. Mon cœur se remplissait d'une joie débordante, j'imaginais qu'il serait déjà là, à m'attendre sagement à la maison. Enfin, j’arrivai chez moi. Mais ce que je découvre me laissa bouche bée. Un spectacle surprenant s'offre à moi : une jeune femme enceinte, presque à terme, était allongée sur mon canapé. ‘’Qui êtes-vous ?’’, Lui demandé-je, interloquée. Elle se leva avec douceur et me salue poliment. Elle : Bonsoir madame. Je me prénomme Diane. Moi : Et que faites-vous ici ? Elle me répondit d'un ton moqueur : ‘’Demandez à votre mari lorsqu'il sera là’’. Se moque-t-elle de moi ou quoi… ? Énervée, je lui reposai la question. Et c’est là qu’elle m’informa qu'elle est venue avec mon mari. Hors de moi, j’appelai Clara, la domestique et celle-ci confirma les dires de cette femme étrangère. Clara : Elle est arrivée accompagnée de Tonton. Celui-ci, dans un ton autoritaire, m'a intimé l'ordre de bien la traiter, arguant qu'elle était également ma patronne. Je suis donc contrainte d'exécuter toutes ses demandes. A ce moment précis, un abîme béant s'est ouvert en moi, faisant s’effondrer tout mon univers. Incapable de croire à cette réalité, j'ai avalé péniblement ma salive avant de m’interroger sur la disparition de Claudio, dont je n’avais pas remarqué la présence jusqu’alors. Clara m’a appris qu'il s'était rendu à la pharmacie pour acheter des médicaments pour la femme enceinte. Prise de confusion et d'hébétude, j’ai sans le savoir lâché la bouteille de vin qui s’est malheureusement fracassée contre le sol. Je tentai d'appeler Claudio sur son portable, mais en vain. J'étais hors de moi, la terre semblait si légère sous mes pieds que je me suis mise à divaguer de gauche à droite, sans véritablement savoir que faire. Je me demandais, atterrée, s'il était réellement possible qu’après tant d'années de mariage, Claudio puisse se taper une autre femme dans notre foyer sans aucune appréhension. - ‘’Il a vraiment de l'audace’’ me suis-je dit. - ‘’Je lui ferai sentir’’ me suis-je juré. Déterminée à percer les mystères de sa grossesse et de ses origines, assoiffée de vérité, je m’avançai résolument vers la jeune femme. Hélas, son arrogance éclatait à la surface, étouffant tout désir de conversation à sa racine. Mais sans attendre, elle prit la parole - ‘’Madame, je n'ai point l'énergie requise pour converser en cet instant. Attendez votre époux, c'est lui qui saura tout vous expliquer’’, me cracha-t-elle, d'un ton dont l'indécence ébranlait mes nerfs fatigués. Cette saillie m’exaspéra au plus haut point. Comment osait-elle se permettre de me parler dans un pareil ton au sein de mes propres murs ? Non, pas moi, pas de la part de Claudio, cela, je ne pouvais le tolérer ! Moi : ‘’D'où tirez-vous votre connaissance de Claudio ? Combien de temps vous connaissez-vous déjà ? Par quel prodige ce bébé a-t-elle vu le jour en vous ?" Fulminai-je, hurlant mes interrogations avec une force sans fin. Tel un ouragan de colère, ma voix ne cessait de fracasser l'air, impitoyablement, réclamant des réponses. Pour se débarrasser de ma présence intempestive, la pauvre créature se hissa lentement, escaladant les marches tel un long chemin vers l'apaisement. - Moi : Où vas-tu ainsi ? Elle me répondit d'un air las : ‘’Dans ma chambre, je suis épuisée.’’ Eh bien, elle avait même déjà une chambre ici, sans que je sois au courant. Je la conjurai de descendre immédiatement et d'attendre celui qui l'avait amenée. Mais elle ne semblait pas vouloir obéir à mes ordres. Elle garda le silence et se dirigea vers la chambre des invités. J'étais toujours sur son dos. Épuisée de m’écouter, elle sortit de la chambre et me fit face. Elle : Madame, êtes-vous folle ? Vous n'arrêtez pas de crier depuis tout à l'heure. Allez dormir et cessez de faire du bruit. Nous sommes venus ici parce que mon enfant et moi avons besoin de calme. - "Comment oses-tu me parler ainsi ?", lui lançai-je en pointant son petit front du doigt. Elle esquissa un sourire et poursuivit sa marche dans les escaliers en ajoutant : "L'AVC fait désormais des ravages considérables. Faites attention, Madame Clauuudio, surtout à votre âge." Cette femme est allée bien trop loin, c’était le moment où je devais lui faire comprendre mes limites. Qu'avait donc osé Claudio lui dire pour qu’elle me manque autant de respect ? Comment a-t-elle pu avoir l'audace de me qualifier de vieille ? je m'interrogeai avec une rage intérieure qui bouillonnait en moi, tandis qu'un tourbillon de questions envahissait mon esprit. Toujours dans les escaliers, d'une poigne ferme, je saisis sa main pour l'obliger à me faire face. Moi : Écoute-moi attentivement, désormais, tu cesseras de m’appeler vieille. Je suis la souveraine en ces lieux", Déclarai-je avec une détermination sans faille. Elle eut le culot de riposter : Je ne sortirai d'ici que sur l'ordre de votre mari. Pour ta gouverne, je ne s…" Avant même qu'elle n’achève sa phrase, je m'emparai de son bras avec une force brutale, l'obligeant à se soumettre à moi. Malheureusement, dans un malencontreux faux pas, ses pieds fléchirent. Son équilibre fut rompu et elle chuta malheureusement dans l'escalier. Sur l'instant, une délicieuse satisfaction m’envahit, mais en quelques précieuses secondes, je réalisai qu’elle gisait, totalement immobile, sans la moindre trace de mouvement. Un effrayant sentiment de panique s'empara alors de moi. Prise de terreur, je m’approchai précipitamment d'elle et m’assieds à ses côtés. Je tentais vainement de la ramener à la vie, de toutes mes forces.

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